Gwendoline Patras ♦ Over

Gwendoline S. Patras

" It's all about your cries and kisses "

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Gwendoline est née dans une famille de mutants. Ses parents, son frère, tous ont cette déformation génétique cruciale de l'évolution humaine. C'est dans l'amour d'un cocon qu'elle a grandi - certes pas beaucoup - jusqu'à ce que ses pouvoirs se dévoilent. A partir ce cet incident, tout est devenu plus compliqué. Dotée de télékinésie, elle pouvait déplacer des objets par sa simple pensée, mais aussi exercer une pression énorme. Alerté par les parents de Gwendoline, le professeur Dubois vint observer les dégât par lui-même. Il découvrit avec désarroi et inquiétude que la petite fille possédait un pouvoir au delà des normes. Un pouvoir catégorisé comme " extrême ". Sa puissance était telle qu'il n'était pas certain de pouvoir la contrôler, bien qu'il possède le même pouvoir qu'elle à moindre échelle. Si lui n'était pas capable de gérer un tel pouvoir, quel serait son avenir parmi les humains si fragiles ? Persuadé que la solution se trouvait dans le fait que Gwendoline apprenne le plus vite possible à contenir sa puissance, il demanda à ce qu'elle soit placée - malgré son très jeune âge - dans son école spécialisée.

Les premiers mois furent difficiles pour la jeune mutante car elle se retrouvait dans un environnement inconnu, loin de sa famille, avec des gens qu'elle ne souhaitait pas connaître. Son petit lit lui manquait, ainsi que ses jouets et les repas en famille au coin du feu de cheminée. C'est le directeur lui-même qui prit soin de la gamine, venant lui raconter une histoire le soir pour l'endormir, la prenant intégralement sous son aile. Certains parlèrent de favoritisme, d'autres de tendresse, et d'autres encore de prudence. L'enfant était un danger pour tout le monde, et visiblement seul le professeur Dubois parvenait à refréner ses profondes inquiétudes. A l'âge de dix ans, Gwendoline pouvait déjà écraser une cuve en titane pouvant contenir plusieurs centaines de litres d'eau jusqu'à ce qu'elle ne fasse plus que la taille d'une canette de soda. La force de pression exercée par son esprit était préoccupante. Plusieurs hypothèses virent le jour, comme la possibilité qu'elle puisse former une bulle autour d'elle suffisamment résistante pour aller explorer les hauts-fonds de la mer, là où personne n'était encore allé. Toutes ces histoires étaient souvent au dessus de la réalité, et elles nuisaient à la réputation de la jeune fille. La peur qu'elle suscitait sans en comprendre la raison aurait pu la pousser à l'isolement, mais obstinée et positive, elle ne laissa jamais le regard des autres la repousser. Elle ne rêvait que de liberté et d'amusements. Quoi de plus normal pour une fille de son âge ? Elle n'avait rien de particulier dans son attitude, elle aussi aimait parler de mode et de garçons. On lui donna de nombreux surnoms, mais le seul qui lui plu réellement fut " Gravity ". Un nom plutôt approprié pour son don.

Les années passèrent, Gwendoline gagna de l'assurance et ses pouvoirs finirent par être maîtrisés grâce à sa détermination incroyable. Néanmoins, le professeur Dubois fut forcé de prendre des mesures délicates. La règle était simple et sans faille : elle ne vivrai jamais hors de ces murs. Le monde extérieur avait plus à craindre d'elle que l'inverse, et c'est pour le protéger qu'elle n'aurai pas le droit de quitter l'école. Elle serai assignée à vie à l'Institut, comme quelques autres mutants déclarés trop dangereux pour la vie parmi les humains. D'abord outrée à l'idée de ne pas pouvoir retourner vers sa famille, Gwendoline compris qu'elle n'avait pas le choix. Son cœur était assez pur et généreux pour comprendre que c'était pour le bien de tous. Cette règle, elle l'accepta sans faire d'histoires. Elle se fit progressivement quelques amis qui ne craignaient plus ses pouvoirs maintenant qu'il était prouvé qu'elle pouvait se contrôler. Leur proximité l'aida à trouver un rythme de vie plus sain. Elle se lia même d'amitié avec les autres filles de son dortoir. Loin d'être impopulaire, elle est maintenant plus connue pur sa bonne humeur que pour sa puissance. Pourtant, au fond d'elle-même, la jeune femme sait que la solitude pèse toujours quelque part sur son cœur. Comment aimer réellement, lorsque la peur de soi-même ne vous quitte jamais entièrement ?